En février dernier, la fondation photo4food a lancé un appel à candidature pour participer à la 11ème édition de Planche(s) Contact à Deauville. Le conseil d’orientation de la fondation et Laura Serani, directrice artistique du festival Planche(s) Contact, se sont récemment réunis afin de sélectionner les 4 lauréats qui partiront en résidence en Normandie.
Et nous sommes heureux de compter Charlotte Bovy parmi eux !
Cet évènement prend la forme d’un double engagement :
- l’engagement de photo4food de financer la résidence des artistes ;
- l’engagement des artistes qui généreusement font don à la fondation d'une partie des images produites en résidence.
La vente de ses images, comme à l’accoutumé, servira à offrir des repas et lutter contre la pauvreté.
Rendez-vous à partir d'octobre à Deauville pendant Planche(s) Contact pour découvrir leur travail qui sera exposé sur l'incroyable plage de Deauville !
Qui est Charlotte ?
Après des études de littérature et de théâtre à New York, Charlotte Bovy se tourne vers la photographie. Ses premières expositions révèlent tout de suite son attrait pour le noir et blanc et questionnent notre rapport au temps et à l’oubli.
Elle manipule ses images et les utilise comme un matériau dans la recherche d’autres images. Découpées, recomposées, rassemblées, fragmentées, ses images photographiques sont souvent exploitées afin d’en tirer une nouvelle image, celle-ci étant l’œuvre elle-même.
En 2018 elle expose à Paris la série « Fragment(s) », une cérémonie d’adieux aux pins centenaires de la Villa Médicis qui furent abattus. Cette série marque le début de sa réflexion quant au pouvoir mémoriel des arbres, tant intime que collectif.
Son projet pour Planche(s) Contact
Les Vieux Normands.
La Normandie abrite certains des plus vieux arbres de France. Ces vieux messieurs sont les gardiens de notre Histoire, les symboles de nos communes. Ils sont centenaires, parfois millénaires et ont été marqués par la vie dans leur chair. Ils sont symboles de sagesse, de longévité, d’hardiesse et de sérénité.
Se tenir au pied de l’arbre, l’observer, impose de faire silence, oblige à penser à ce qui oppose l’éphémère et le durable, à se confronter à une temporalité qui n’est pas celle de l’homme.
Faire leur portrait c’est apprivoiser leurs mystères et notre passé.
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